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FACULTÉ DE MÉDECINE D'ORAN CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE  SERVICE DE MÉDECINE LÉGALE

Les serments en medecine

10 Juin 2013 , Rédigé par Garamije Gamarije Publié dans #éthique et deontologie

 

 

LES SERMENTS EN MEDECINE

 

 

I- INTRODUCTION

Depuis l’Antiquité, toutes les sociétés ont eu à faire face à des problèmes de santé qui ont mené à la formation de groupes de guérisseurs et à l’élaboration de codes de déontologie pour régir les traitements dispensés. Les serments que prêtent les médecins et les codes de déontologie sont un amalgame des préceptes moraux, des comportements normatifs et des obligations sociales de la civilisation dans laquelle ils sont appliqués, et ils évoluent parallèlement à l’émergence de nouveaux traitements médicaux et de nouveaux enjeux sociaux.

La médecine dans sa définition la plus simple est une science qui a pour objet la conservation et le rétablissement de la santé (dic. Robert). Cette définition inclut la notion éminemment subjective de bien-être et d’adaptation à l’environnement physique et social. Appréhender la santé comme l’intégrité de l’individu dans ses fonctions cognitives, recouperait plus au moins une définition sociologique de la santé d’une population (V . Revillard, Ibid P.9).

On peut également relever une définition politique car l’acte médical est au sens le plus noble du terme, un acte essentiel touchant à la conception de la vie de l’homme dans la cité. Mais la pratique médicale met en valeur le rôle du médecin, son pouvoir particulier et donc ses responsabilités.

L’étude de l’histoire de l’élaboration et de l’application des serments ainsi que des codes de déontologie nous permet de comprendre comment d’autres sociétés ont abordé les questions éthiques. Cependant, pour être en mesure de bien comprendre, il faut reconnaître les différences sociales, culturelles, comportementales, économiques et politiques qui existent entre le XXIe siècle et les siècles précédents.

 

 

 

II- HISTORIQUE

La médecine a traversé au cours de l’histoire de l’humanité, trois grandes phases :

A- La médecine de la magie primitive :

Dite la médecine originelle, au sens le plus étroit du terme, existent encore actuellement dans certaines contrées ou elle se maintient au même stade de développement que celle de la préhistoire ;

Le sorcier ou guérisseur « médecine des premiers âges », possède un pouvoir magique présumé détenu d’une puissance surnaturelle. Ce pouvoir était indiscutable. Il concentrait éthique et déontologie confondues, et en tirait un pouvoir absolu.

B- la médecine archaïque :

Née de l’évolution de la médecine primitive. Elle a connue des progrès considérables au cours des civilisations hindou, chinoise, égyptienne, mésopotamienne, grecque, les débuts de l’Empire ottoman et l’Europe pré-Renaissance.

Nous trouvons chez les Egyptiens un premier essai systématique, cohérent, décrivant souvent chaque maladie selon un schéma sémiologique, diagnostique, pronostique et thérapeutique. Le praticien égyptien, en franchissant le pas qui séparait l’ontologie magique de la pathologie rationnelle, a réalisé un progrès immense, peut-être le plus grand de tous dans le domaine scientifique.

A ce nouvel élan de la médecine, basé sur la prise en charge clinique et thérapeutique du corps humain, correspond l’apparition d’un premier code moral de l’exercice de la profession médical.

Le roi HAMMOURABI (XVIIIème siècle av J.C) est l’ancêtre d’un barème du dommage corporel dans l’esprit de la loi du talion.il est en avant une des première caractéristique de la profession médicale : la responsabilité personnelle.

Il fit graver dans la pierre à l’ intention de ses successeurs :

« Un médecin fait une grave blessure a quelqu’un avec le scalpel et le tue, un médecin ouvre une tumeur avec le scalpel et crève l’œil, il aura les mains coupées. »

Plus tard, la médecine grecque, avec l’école de Cos, connue d’énormes progrès et fut marquée par les travaux du célèbre médecin Hippocrate (460-377 av J-C). Il fut le premier à énoncer les bases d’une éthique médicale dont les termes et les principes sont repris actuellement dans les écoles occidentales sous formes de serment.

La profession de foi hippocratique se rapporte à l’acquisition, la transmission et la pratique médicale. Basée sur une pathologie rationnelle, elle pose des problèmes moraux qui feront l’objet d’une déontologie médicale future, en énonçant les principes fondamentaux à partir des quelles sera établie la distinction entre la morale et les règles d’exercice professionnel.

Le serment d’Hippocrate s’énonce ainsi :

« « Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat ; de considérer d'abord mon maître en cet art à l'égal de mes propres parents ; de mettre à sa disposition des subsides et, s'il est dans le besoin, de lui transmettre une part de mes biens ; de considérer sa descendance à l'égal de mes frères, et de leur enseigner cet art, s'ils désirent l'apprendre, sans salaire ni contrat ; de transmettre les préceptes, les leçons orales et le reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un contrat et un serment, suivant la loi médicale, mais à nul autre.

J'utiliserai le régime pour l'utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c'est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d'y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle, si on me la demande, ni ne prendrai l'initiative d'une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif. C'est dans la pureté et la piété que je passerai ma vie et exercerai mon art. Je n'inciserai pas non plus les malades atteints de lithiase, mais je laisserai cela aux hommes spécialistes de cette intervention. Dans toutes les maisons où je dois entrer, je pénétrerai pour l'utilité des malades, me tenant à l'écart de toute injustice volontaire, de tout acte corrupteur en général, et en particulier des relations amoureuses avec les femmes ou les hommes, libres ou esclaves. Tout ce que je verrai ou entendrai au cours du traitement, ou même en dehors du traitement, concernant la vie des gens, si cela ne doit jamais être répété au-dehors, je le tairai, considérant que de telles choses sont secrètes.

Eh bien donc, si j'exécute ce serment et ne l'enfreins pas, qu'il me soit donné de jouir de ma vie et de mon art, honoré de tous les hommes pour l'éternité. En revanche, si je le viol et que je me parjure, que ce soit le contraire. »

Chaque paragraphe de ce texte représente un précis de morale :

  • Un engagement solennel envers dieu avec toute l’assistance des témoins ;
  • La reconnaissance d’avoir bénéficié d’un savoir et de l’apprécier à sa juste valeur ;
  • L’engagement de respecter ce savoir, de le faire progresser, de le transmettre ;
  • L’engagement envers les malades de mettre a leur disposition pour le bienfait de la médecine, d’avoir une conduite exemplaire ;
  • D’avoir une honnête intellectuelle et la maitrise de ses pulsion ;
  • L’obligation du secret professionnel.

En 370 av J.C Hippocrate décède, l’école d’Alexandrie créée en 320 av J.C. spécialisée en anatomie comparée, il s’approprie la physiothérapie des méthodiques et l’arsenal pharmaceutique des empiriques. L’école d’Alexandrie, la plus vieille institution culturelle, durera près d’un millénaire. Berceau de la culture helléniste et de la médecine galénique, elle cède le pas à celle de l’islam.

Le développement de la médecine arabe, source de la médecine occidentale, connue trois grandes phases :

  • La première phase se caractérise par un phénomène que l’on a très justement appelé « une fièvre de traduction » transférant le patrimoine de l’antiquité au monde islamique.
  • La deuxième phase, créatrice, commence au Xème siècle, cette nouvelle vague de recherche est soutenue par le développement du système hospitalier arabe, de la pharmacologie et des découvertes médicales.
  • La troisième phase est marquée par une stagnation de cette science et correspond à l’amorce du déclin de l’empire arabe après le XIIème siècle. Cette dernière période fut marquée par de grands hommes de science.

El-MEIMONIDE et MOHAMED Ech-Chérif laskassy,

Philosophes et médecins, influences par la pensé de GALIEN énoncèrent les principes moraux de cette profession libérale.

El-Meimonide, de son vrai nom Moïse Ben Maïmon - de la dynastie des Maïmonides - (1135-1204) ou Abou Omrane ben meimoune elkortobi en arabe, fut l’un des médecins les plus représentatifs de l’humanisme et de la médecine arabe. Nommé médecin en chef de la cour en 1198, sous le règne de l’émir El Afdal, fils ainé de Salah Eddine, il succomba à la maladie à l’âge de 69 ans. Abordant les problèmes moraux de la profession médicale, il rédige et fixe pour la postérité la prière ainsi énoncée :

« O Dieu, remplis mon âme d’amour pour l’art et pour toutes les créatures. N’admet pas que la soif du gain et la recherche de la gloire m’influencent dans l’exercice de mon art, car les ennemis de la vérité et l’amour des hommes pourraient facilement m’abuser et m’éloigner du noble devoir de faire du bien à tes enfants.

« Soutiens la force de mon cœur pour qu’il soit toujours près de servir le pauvre et le riche, l’ami et l’ennemi, le bon et le mauvais. Fais que je ne vois que l’homme dans celui qui souffre.

« Que mon esprit reste clair près du lit du malade, qu’il ne soit distrait par aucune pensée étrangère, afin qu’il présente tout ce que l’expérience et la science lui ont enseigné ; car grandes et sublimes sont les recherches scientifique, qui ont pour but de conserver la santé et la vie de toutes créatures, fais que mes malades aient confiance en moi et mon art, qu’ils suivent mes conseils et mes prescriptions.

« Éloigne de leur lit les charlatans, l’armées des parents aux mille conseils et les gardes qui savent toujours tout, car c’est une engeance dangereuse qui, par vanité, fait échouer les meilleures intentions de mon art et conduit souvent les créatures à la mort. Si les ignorants me blâment et me raillent, fais que l'amour de mon Art, comme une cuirasse, me rende invulnérable, pour que je puisse persévérer dans le vrai, sans égard au prestige, au renom et à l'âge de mes ennemis.

« Prête-moi, mon Dieu, l'indulgence et la patience auprès des malades entêtés et grossiers. Fais que je sois modéré en tout, mais insatiable dans mon amour de la science. Eloigne de moi l'idée que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l'occasion d'élargir de plus en plus mes connaissances. Je peux aujourd'hui découvrir dans mon savoir des choses que je ne soupçonnais pas hier, car l'Art est grand mais l'esprit de l'homme pénètre toujours plus avant. »

(Traduction tirée de : Soulier, Du Serment d'Hippocrate à l'éthique médicale, Thèse médecine, Marseille, 1985).

Le serment d’El-Meimonide se distingue de celui d’Hippocrate par un engagement personnel plus profond. C’est une véritable prière qui rappelle avec une sensibilité particulière que le médecin est d’abord un homme avec ses faiblesses et souligne la fragilité de ses connaissances.

Il implore DIEU de l’atteindre de sa grâce afin qu’il puisse dans les valeurs morales la droiture, l’honnêteté, la loyauté, la sincérité et l’humilité nécessaires pour être à la hauteur de la confiance et de l’espoir que lui vouent les malades.

Mohamed Ech-Chérif Essakali,

Médecin tunisien du XIVème siècle, dans son texte énonce sous forme de d’ultimes recommandations aux jeunes médecins, les met en garde dans les termes suivant :

« Sache, O mon enfant qu’il n’y a pas le crime le plus abominable que d’abuser des gens, de prendre frauduleusement leurs biens, surtout les malheureux qui souffrent et qui sont sans esprit et sans force. Un pauvre être se sent perdu, il fait appel à ta science pour soulager ses maux, tu l’examines et lui rédiges une ordonnance, des lors il met tout son espoir dans ce morceau de papier et croit que son contenu avec l’aide devine va le guérir ; le pharmacien s’en rapporte aussi à toi et à DIEU et délivre les remèdes. Or, combien ton acte serait criminel si tu agissais à la légère et combien ta responsabilité serait grande.

« A la place du malade, vaudrais-tu qu’on agisse ainsi envers toi, qu’on se joue de ta santé et qu’on escroque ton argent, mon enfant soit scrupuleux, et avisé car tés fautes sont les plus graves devant DIEU.

« Ces paroles sont suffisantes à l’homme de cœur et je m’en dirai pas plus, qu’elles soient présente a ton esprit chaque jour, le matin comme le soir ne les oublie jamais. »

Ces injonctions traduisent en termes simples et réalistes la disproportion de la relation médecin-malade et l’état de dépendance dans lequel est précipité le malade des lors qu’il est atteint dans son esprit et dans son corps.

Si El-Meimonide se referait à des valeurs morales Essakali pose les principes déontologiques de base sans lesquels l’exercice de la profession de la médecine dégénèrerait dans le charlatanisme.

C- la médecine moderne :

De nos jours, la nécessité de la prestation de serment reste toujours vivace. Certains pays qui l’avaient juge superfétatoire y sont revenus pour des motivations différentes et parfois diamétralement opposées.

Les principes hippocratiques et les valeurs morales préconisés par El-Meimonide valorisent l’individu en tant qu’homme comme porteur de la forme entière de l’humaine condition.

Le prototype du serment prêté par les médecins est celui dit de « Montpelier » rédigé au XIVème siècle par Lallemand, doyen de cette même faculté :

« En présence des maitres de cette école, de mes chers condisciples et devant l’effigie d’Hippocrate, je promets se je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de probité dans l’exercice de la médecine.

« Je donnerai mes soins gratuits à l’indigents et je n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail.

« Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe ; ma langue taira les secrets qui me seront confiés, et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni a favorisé le crime.

« Respectueux et reconnaissant envers mais maitres, je rendrai a leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

« Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses, que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. »

Une variété de ce serment dit serment de « Genève » est ainsi libellé :

« Au moment d’être admis au nombre des membres de la profession médicale, je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité.

Je garderai à mes maitres, le respect et la reconnaissance qui leurs sont dus.

« J’exercerai mon art avec conscience et dignité.

« Je considèrerai la santé de mon patient comme premier souci.

« Je maintiendrai, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale.

« Mes collègues seront mes frères.

« Je ne permettrai que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

« Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.

« Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité.

« Je fais ces promesses solennellement, librement, sur l’honneur. »

A l’inverse, dans les pays socialiste ou les principes constitutionnels privilégient la collectivité, l’intérêt porté à l’individu cédé devant l’intérêt général.

Les considérations sociales y trouvent une place bien compréhensible et légitime. Ici, les principes Hippocratiques et les valeurs morales d’El-Meimonide, avec la liberté du médecin qu’ils sous-tendent et son engagement qu’ils supposent ne s’harmonisent plus avec l’idéologie de l’état.

On trouve dans le texte actuellement en vigueur une Union soviétique, depuis le 1èr mai 1971, l’illustration parfaite de cette préoccupation :

« En recevant le haut grade de médecin et en accédant à la profession médicale je jure solennellement :

  • de consacrer toutes mes forces et toutes mes connaissances a la santé et à la l’amélioration de la santé des hommes, a la guérison et à la prévention des maladies et de travailler consciencieusement dans l’intérêt de la communauté ;
  • d’être toujours prêt à donner une aide médicale avec attention, d’avoir un comportement humain avec le malade et de garder le secret médical ;
  • de perfectionner constamment mes connaissances médicales, et l’art de guérir et de contribuer par mon travail au développement de la science et de la pratique médicale ;
  • de demander conseil si c’est dans l’intérêt du malade, à d’autres confrères et de ne jamais refuser leur aide ;
  • de garder et de développer les traditions nobles de l’art médical de notre patrie, et de m’inspirer, dans tous mes actes, des principes de la morale communiste ;
  • de toujours me souvenir des hautes qualifications des médecins ;
  • je jure que je resterai fidèle à ce serment durant toute ma vie. »

Ainsi le médecin soviétique proclame son allégeance et reconnait son obligation de fidélité et d’obéissance, non plus à l’individu en tant que tel, mais a la moral communiste, au peuple et au gouvernement soviétique.

Chez nous, l’avant-projet de la loi relative à la protection et à la promotion de la santé publique propose à l’époque à la discussion, comportant notamment dans son titre III, chapitre III ? article88, un projet de serment à l’intention des médecins, des chirurgiens-dentistes et des pharmaciens, libellés comme suit :

« En commençant à exercer la profession de médecin je jure par DIEU tout puissant :

  • de consacrer mes connaissances avec toute mon énergie à la protection et à la promotion de la santé de l’homme, aux traitements et la prévention des maladies, d’exercer consciencieusement les activités là ou l’exige l’intérêt national ;
  • de me tenir constamment disponible pour assurer des soins médicaux avec sollicitude et abnégation ;
  • de parfaire de façon continue mes connaissances médicales et ma compétence professionnelle de contribuer par mon travail au développement des sciences de la santé ;
  • de faire appel à mes confrères quand l’intérêt du patient l’exige et de répondre à toute demande de mes confrères et de garder le secret médical ;
  • de perpétuer, de perpétuer, de développer et de transmettre les nobles traditions de notre pays ;
  • de m’appuyer sur la morale de l’islam et de me conformer aux principes d’orientation de la charte nationale.

DIEU m’est témoin de se serment. »

Ce projet de texte n’a pas été retenu puisque la loi 85-05 du 16 février 1985 relative à la protection et la promotion de la santé, stipule dans l’article 199, sans toutefois l’énoncé, que le médecin, le chirurgien-dentiste et le pharmacien, autorisé à exercer, prononcent un serment devant leurs pairs.

III- CONCLUSION

Le rôle du médecin a de tout temps était considéré comme essentiel. Il n’est plus à démontrer, mais à examiner. Un parcours rapide des serments et des prières, pleines de noblesse et de sagesse de quelques-uns qui ont fait la grandeur de cet art, réconforte l’idée que l’éthique clinique est née avec la médecine, c’est-à-dire « avec l’émergence de la pathologie, elle-même, probablement contemporaine de la genèse * »

L’existence même des serments dénote du respect dû à la profession et au malade. Leur lecture résume et atteste l’immortalité de certains grands principes tels que le secret, la probité et la justice... Le rituel des prières « médicales » et des serments renforce l’idée d’humanisme attachée à la profession médicale. L’engagement moral du médecin est susceptible de consolider, d’entretenir et de nourrir la conscience professionnelle.

 

 

 REFERENCES :

  •  Les serments en médecine : Pr HANNOUZ M.M,   Pr HAKEM AHMED REDA, Dr Bekkay BESSAIH.

 

abou omrane el kortobi (maimonide)

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