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FACULTÉ DE MÉDECINE D'ORAN CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE  SERVICE DE MÉDECINE LÉGALE

La pendaison

5 Août 2013 , Rédigé par Med Leg CHUOran Publié dans #médecine légale thanatologique

A) introduction :

La pendaison représente le mode de suicide le plus fréquent, prés de la moitie des cas, surtout chez les hommes ; elle peut aussi être accidentelle ou servir à dissimuler un homicide.

B) définition :

C’est un acte de violence par lequel le corps, pris par le cou dans un lien attaché à un point fixe est abandonné à son propre poids, exerce sur le lien supérieur une traction assez forte pour amener la mort (Tardieu).

 On distingue les pendaisons :

  1. complètes (aucune des parties du corps ne touche le sol ou un support quelconque) ;
  2. incomplètes (les membres inférieurs ou la partie inférieure du tronc reposent sur le sol ou un support quelconque) ; ces pendaisons incomplètes sont loin d’être exceptionnelles et il est assez courant de retrouver des pendus à demi assis ou agenouillés sur le sol.

C) physiopathologie :

   Dans le mécanisme de la mort interviennent:

  •  l’asphyxie,
  •  l’inhibition,
  • et l’anoxie cérébrale.

   I- l’asphyxie est produite par la compression de la trachée et surtout, par le refoulement de la base de la langue contre la paroi postérieure du pharynx, 15 kg suffisent pour obtenir ce résultat , aussi , la suspension du corps n’a pas à être totale pour amener la mort ; la pression exercée par le lien est encore suffisante dans la pendaison incomplète , c’est à dire lorsque le corps repose sur le sol par les pieds, il suffit même que la tête et une partie du tronc soient soulevées puisque dans cette position la force de traction est de 10 à 20 kilos.

  •  02kg      =   oblitération des veines jugulaires
  •  05kg      =   oblitération des artères carotidiennes
  •  15kg      =   oblitération de la trachée
  •  30 kg     =   oblitération des artères vertébrales

II- l’inhibition est due au réflexe provoqué pare l’irritation traumatique des nerfs du cou et du sympathique péri carotidien.

(La compression des carotides au dessous des sinus carotidiens –siège des formations baroréceptrices –provoque des reflexes de tension et de relâchement ; le premier a pour effet un ralentissement des battements cardiaques par l’intermédiaire des centres vasomoteurs, une vasodilatation généralisée et de l’hypotension avec ischémie du cerveau.)

 C’est un mécanisme neurologique : par lésions bulbaires et médullaires ; ce mécanisme (dans lequel la mort est en général instantanée) se voit surtout dans les pendaisons associées à une précipitation.

   III- la compression des artères carotides et vertébrales détermine l’interruption rapide de la circulation cérébrale qui explique la perte de connaissance brusque observée d’une façon constante, dés le début de la pendaison. (Rappelons que les artères carotides procurent à elles seules environ 90 % de la vascularisation de l’encéphale, le reste étant assuré par les artères vertébrales).

   La mort survient au bout de cinq à dix minutes, dans quelques cas, les battements cardiaques persistent pendant plusieurs heures.

 Les troubles cliniques de la pendaison ont été décrites par Tardieu en trois  périodes :

  • période initiale
  • période convulsive  
  • période terminale,

   Mais la mort immédiate réflexe est possible par pression sur le plexus carotidien.

  1. période initiale : cette phase commence au moment où le corps abandonné à son propre poids serre le lien autour du cou : rougeur de la face allant à la cyanose sensation de chaleur au visage ; sifflement dans les oreilles ; éblouissement, scintillement ; les jambes s’alourdissent.
  2. période convulsive : dés que la perte de conscience est complète, on y entre ; elle est marquée par des convulsions qui siègent à la face du membre supérieur et inférieur, ces convulsions peuvent être à l’origine d’ecchymoses traumatiques.
  3. période terminale : c’est la mort apparente, elle commence avec la cessation des mouvements respiratoires.  Elle n’est qu’apparente, car la cessation des mouvements respiratoires précède celle du cœur de plusieurs minutes.

   Les manifestations cliniques au cours de cette période :

  • aspect : faciès présente un certain degré de cyanose, suivi d’un syndrome vasomoteur avec un  visage rouge et vultueux
  • signes respiratoires : ils comprennent:
    • les accidents de suffocation dus à l’œdème laryngé
    • les apnées dues aux désordres du système nerveux central
    • l’œdème pulmonaire est fréquent résultant vraisemblablement de l’hypertension veineuse due à une hypoventilation
  • signes neurologiques : constants, les plus graves, c’est le coma anoxique, les signes d’accompagnement comprennent :
    • manifestations pyramidales, troubles du tonus, les mouvements anormaux, les états d’agitations et les crises épileptiformes. Il semble que ces signes soient en rapport avec l’œdème cérébral
    • le syndrome neurovégétatif : il est d ‘une constance remarquable il est fait d’hyperthermie, de sueur, d’HTA, rougeur.

 

D) Diagnostic médico-légal :

1*SUICIDAIRE : plus fréquente surtout pour le sexe masculin. Elle peut être complète, le corps ne reposant sur le sol ; par aucune de ses parties. Elle peut être incomplète, réalisée par l’action du poids de la moitie du corps.

Acte suicide; la pendaison ne constitue un fait judiciaire. Il n’en est pas de même lorsqu’elle est utilisée pour dissimuler un crime, par ex un homicide par strangulation.

2*CRIMINELLE : elle est rare, difficile à réaliser car il faut

- soit une énorme disproportion de force entre l’agresseur et la victime;

-soit  l’intervention de plusieurs  personnes ; dans ce cas l’attention de l’examinateur doit être attirés par la mise en évidence des signe de violence et la présence de zone de maintien au niveau des membres supérieurs 

-soit l’intervention  d’éléments  rendant impossible une quelconque défense de la part de la victime (éthanol ; drogues ; traumatisme crânio –encéphalique...)

À ne pas oublier que la pendaison peut être un moyen visant à camoufler un homicide; c’est ce qu’on appelle : «le  cadavre pendu »

3 *ACCIDENTELLE: rare aussi, mais non exceptionnelle ;

 Ce sont surtout les enfants attachés dans un lit d’adulte par des sangles.

 La pendaison accidentelle survient au cours de recherches érotiques solitaires.

4*EXECUTION JUDICIAIRE : c’est le cas de l’EGYPTE.

En principe ; ce type d’exécution s’effectue avec une chute suffisante pour provoquer des lésions médullaires et /ou cervicales par élongation liée au poids de la quasi – totalité du corps.

Dans ce type de pendaison, le nœud est souvent placé sous l’oreille gauche, rarement sous le mention.la chute est calculée en fonction du poids. La chute insuffisante provoque plutôt une strangulation qu’une rupture cervicale. La chute excessive peut provoquer dans de très rares cas, une décapitation secondaire, conséquence d’une  inadéquation entre le poids du condamné et la hauteur de la chute, et généralement avec une corde peu extensible et assez mince.

Classiquement, la pendaison judiciaire provoque une fracture des pédicules de la deuxième vertèbre cervicale (C2 ou axis), l’arc postérieur de C2 restant fixé à la troisième  vertèbre cervicale(C3). De même, la première vertèbre cervicale (C1 ou atlas), la dent et l’arc antérieur de l’axis restant en connexion .Les lésions de la moelle cervicale se situent au niveau de C2\C3 et sont provoquées par des mécanismes d’hyper extension et de dislocation du rachis cervical.

Certaines lésions sont parfois associées telles que fractures de l’os hyoïde, des processus styloïdes, de l’os occipital, du corps de C2, des processus transverses de C1, C2, C3, C5.

 

E) Expertise médico-légale :

   1- La levée  du corps

   A)- intérêt médico-légal :

        - diagnostic de la mort ;

        - identification de la victime ;

        - L'examen des lieux.

        - préciser les phases de l’agression et les  circonstances de lutte.

        - La recherche d'indices tâche où trace suspecte : la levée du corps permet et oriente les  prélèvements.

        - détermination du délai post mortem ;

        - appréciation du caractère ante- ou  post mortem des lésions.

        - déterminer la forme médicolégale.

   B)- les étapes :

         1* examen des lieux et des choses : à la recherche de preuves matérielles  qui  marquent toujours le passage d’un malfaiteur ou qui indiquent un suicide :

   * description des lieux

   * photographie des lieux

   * levé du plan: c’est toutes les mesures indiquant:

     - l’existence d’un dispositif retrouvé à proximité,(ex : échelle, chaise, qui sépare les pieds du sol.

     - l’emplacement et l’encombrement du mobilier  et la recherche  des modifications apportées à l’état des lieux ;

     - la position du cadavre; et des indices (si elles existent) situés selon leur coordonnées par rapport à des points fixes

 *l’existence ou non de  traces d’effraction.

        2*examen des vêtements:

   De point de vue criminalistique ; les vêtements présentent un intérêt important.

   Une description méthodique portera sur :

   - Leur aspect : rechercher les désordres des déchirures et tous les indices pouvant indiquer une lutte.

   - Tache ou trace ou perforation : noter le siège.

   - Les indices relatifs à l'identité : des vêtements par leurs marques de fabrique ; leurs particularités et le contenu des poches peuvent aider à identifier un cadavre et parfois expliquer la mort (exemple lettre de suicide !?!).

  3*Examen externe du cadavre:

- photographier et noter la position du corps: Des mensurations sont nécessaires : on a deux cas :

 * pendaison complète : mensuration de la taille, la distance des pieds au sol

 * pendaison incomplète : mensurations des angles d’inclinaison des différentes parties du corps. 

-noter les attitudes du corps : inclinaison de la tête par rapport à l’anse du lien, bras collé au corps, mains crispées, membres inférieurs fléchis.

Tête en général  inclinée du coté opposé au nœud.

La situation du nœud par rapport au cou est le plus fréquemment nucale, quelquefois latérale, exceptionnellement antérieure.

- aspect du visage : on distingue :

*pendu bleu : dans le mécanisme de la mort ; on a prédominance de l’asphyxie et des trouble circulatoires.

  • visage : en général pale quand l’anse est antérieure (par compression très complète des vaisseaux du cou), cyanosé quand elle est latérale ;
  • La cyanose est fonction de l’agonie, et prédomine au niveau des oreilles et des lèvres.
  • On a des  ecchymoses sous conjonctivales.

* pendu blanc : la mort survient par un reflexe inhibiteur.

-l’examen externe de la région cervicale : c'est-à-dire l’examen du sillon cervical c’est l’élément le plus important lors de l’examen externe.

  • Mais avant il faut étudier le lien : 

L’observation du lien est intéressante ; notamment dans la détermination de l’analogie devant exister entre celui-ci et le sillon de pendaison :

 

  1. La prudence est de rigueur :
  • Le lien doit être coupé par le médecin légiste entre le point fixe et le corps (après mesure de l’hauteur), sans défaire le nœud
  • Le lien ne doit jamais être coupé en région cervicale et doit donc rester en place
  • De petits fragments  de ce lien peuvent être retrouvés au niveau des mains du pendu. Il faut  dés lors éviter la manipulation de celle-ci, sous peine de perdre ces indices précieux au diagnostic différentiel entre la pendaison suicidaire et la pendaison criminelle.
  1. le lien : peut varier, corde, sangle, cordelière, ceinture, foulard, bas, vêtements. On évaluera la longueur, la résistance, l’élasticité possible
  2. les nœuds : sont très instructifs, chaque profession à sa manière à elle de faire les

               Nœuds.

 

  • L’étude du   sillon :

 

  • montre  classiquement les caractéristiques  suivantes :

   *haut situé au niveau du cou (en général le sillon passe (au dessus du larynx) juste au-dessous des angles mandibulaires);

   *oblique (le lien  remonte  vers le point de suspension)

   *incomplet (sauf dans le cas de nœud très coulissant réalisant une constriction circonférentielle du cou) ;

   * généralement unique ;

   * Il en existe deux variétés :

  • sillon creux : en rigole, parcheminé, blanchâtre (ligne argentine), lorsqu’il est du à une corde ou à un lien étroit ou rugueux.
  • sillon large, mou étalé à bord imprécis, lorsque le lien est un foulard ou un linge.

Donc  le sillon est d’autant plus profond que le lien utilisé est plus étroit ;

   *reproduisant en creux les irrégularités éventuelles du lien utilisé.

   * le sillon est plus profond au plein de l’anse.

  • le diagnostic différentiel : se pose avec :
  • chez le nouveau né avec une circulaire serrée de cordon ou avec la  déshydratation.
  • chez l’adulte :
  1. avec les plies cutanées des régions cervicales (sujet obèse).
  2. avec les empreintes cervicales crées  par les vêtements.
  • Avec le sillon dans le cas de la strangulation au lien :

 

La pendaison

La strangulation au lien

*le sillon est le plus souvent un cercle incomplet ;

*souvent en « V inversé » ;

*oblique vers le nœud en haut ; *l’emplacement du nœud est une zone dépourvue de sillon

*et le sillon est plus marqué à l’endroit diamétralement opposé au nœud.

*le sillon est  horizontal ;

*circulaire ;

*complet

*siégeant au dessous du larynx ;

*souvent multiple car diverses tentatives.

 

- Particularités thanatologiques :

   *la projection de la langue hors de la bouche (inconstante)

   *l’exophtalmie (rare)

   *l‘hémorragie du conduit auditif (rare)

   *la turgescence de la verge et l’éjaculation (phénomènes agoniques)

   *les lividités localisées aux membres inférieurs et particulièrement intenses aux pieds et aux mains (phénomènes cadavériques)

- caractères d’identification: préciser :

   * La race le sexe,  corpulence, couleur de cheveux et des yeux.

   * Les empreintes digitales

2- examen interne (autopsie):

         A) Intérêt médicolégal:

- la fixation de la date de la mort

- la détermination de la forme médicolégale de la mort

- l’identification de la victime

- faire des prélèvements

      B) les temps de l’examen nécrosique :

1/ la prospection (examen) du corps :

  * Après le  déshabillage du cadavre, l’examen externe du corps est réalisé.

  * Durant cette phase ; on complète la  description des caractéristiques physiques (c à d signe d’identité : le sexe; le groupe ethnique, le groupe d’âge, la taille et la stature ; caractéristiques particulières telles que cicatrices, tatouages, naevus et anomalies diverses ; odontologie)

  * l’étude des phénomènes cadavériques (refroidissement ; rigidité ; lividités ; putréfaction)

  * la recherche de signe de violence ; on explorant l’ensemble du corps et surtout  les régions médicolégale : (cuire chevelu ; oreille ; angle interne des yeux ; narines ; bouche ; aisselles ; face inferieurs des seins ;  plis du ventre ; organes génitaux (examen gynécologique systématique chez une femme) ; anus).

L’existence d’ecchymose au niveau des extrémités des membres supérieurs et inferieurs  pose un problème : est ce qu’elles sont le résultat des convulsions (lors de la période convulsive) ?  Ou le résultat de coups ante mortem ?  

Les luxations ; les fractures  des membres ; de la colonne vertébrale (régions cervicale surtout) ; du crane ; du bassin  sont dépistées par la mobilité anormale ; que dissimule parfois la rigidité cadavérique.   

2/ examen necropsique :

Lors de la dissection, on doit s’attacher à rechercher des signes de vitalité témoignant du fait que la victime était encore vivante au moment de la pendaison.

  • 1- On mettra parfois en évidence une ligne argentine au niveau du plan sous-cutané. Cette ligne blanchâtre parfois nacrée qui siège en regard du sillon de pendaison témoigne d’une compression du tissu graisseux hypodermique et n’a pas de signification particulière, notamment il ne s’agit pas d’un signe de vitalité.

 

  • 2- Lésions profondes du cou :

      - les ecchymoses tissulaires, musculaires, laryngées, rétro pharyngées

      - les déchirures musculaires avec ou sans infiltration sanguine

      - ecchymoses au niveau de l’insertion claviculaire des sterno-cléido-mastoïdiens

 - lésions carotidiennes : manchon ecchymotique de la tunique externe, déchirure transversale de la tunique interne (lésion d’AMUSSAT).

- Les fractures des cornes de l’os hyoïde : et plus rarement celles du cartilage thyroïde et des cartilages laryngés

     - lésions rachidiennes : (luxation, décollement ou fracture)

  • 3- Les autres signes necropsiques  de la pendaison (congestion multiviscérale, cyanose, taches de Tardieu…) sont ceux observés dans toutes les asphyxies quelle qu’en soit l’étiologie :

Mais le syndrome asphyxique est souvent très discret :

   * les poumons sont congestionnés dans ¼ des cas

   * l’emphysème sous pleural est plus fréquent

   * rareté des taches de Tardieu

   * la congestion cérébrale et l’hémorragie méningée sont inconstantes

   * parfois, on découvre un piqueté hémorragique de la muqueuse stomacale et des suffisons sanguines externes le long du tube digestif

3/ faire des prélèvements pour des recherches toxicologiques.

F) Problèmes médicolégaux :

A/ La question qui se pose dans la pendaison est: La mort est elle due à un suicide, à un accident ou un homicide ?

 La réponse résulte de l’analyse  des données de l’enquête et  celle de l’autopsie.

* En faveur de la pendaison accidentelle il existe un faisceau d’arguments tirés du mode de suspension, de l’état des lieux.

* Et pour  les commémoratifs en faveur du suicide on a:

- l’intention exprimée de se donner la mort, les antécédents neuropsychiatriques (Mélancolie, alcoolisme)

- l’existence d’un dispositif retrouvé à proximité, ex : échelle, chaise, qui sépare les pieds du sol,

- l’absence du désordre.

* pour la pendaison criminelle :

- l’existence de signe de violence ; désordre.

 La pendaison criminelle maquillant le  meurtre préalable ; doit être évoquée :

-  face a un sillon discordant  par sa position ; par sa forme ; sa profondeur ; et par la position du nœud

-  la non correspondance du moyen utilisé pour  la suspension (échelle ; chaise …à proximité du cadavre)

- face à la présence de sillons multiples.

- l’existence de signe de violence.

B/   Mais le problème n’est pas si facile à résoudre. 

   - C’est le cas des sujets étranglés puis pendus :

   Dans ce cas, les difficultés du diagnostic médico-légal sont très grandes si le crime a été accompli avec un lien.

Cependant, il est rare que le sillon de la strangulation et celui de la pendaison post mortem se superposent intégralement ; en outre, les signes marqués d’asphyxie, les traces de lutte et de violence concomitantes, de même que l’importance des désordres constatés sur les parties profondes du cou, orientent l’esprit vers le crime, celui-ci sera confirmé si les lividités ont un siège normal au lieu d’être localisés au membre inférieur comme dans la pendaison.

   S’il existe sur le cou du pendu, à coté du sillon produit par le lien suspenseur, des lésions traumatiques superficielles et profondes, la strangulation manuelle est facilement dépistée.

   - C’est le cas aussi des contusions des membres : est ce qu’elles sont consécutives aux convulsions agoniques ou à des  violences criminelles?

   - Enfin ; l’absence de lésions de violences ne peut pas exclure une pendaison criminelle : c'est le cas dans l’anesthésie ou immobilisation ; d’où la nécessité de réaliser des études toxicologique.

   C’est pourquoi on peut parvenir dans une même affaire à des conclusions opposées.

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BIBLIOGRAPHIE:

Léon DEROBERT, 1974, MÉDECINE LÉGALE, édition Flammarion.

Camille SIMONIN, 1956, PRÉCIS DE MÉDECINE LÉGALE JUDICIAIRE, Librairie MALOINE.

La pendaison
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O
MERCIE C'EST VRAIMENT TRÈS INTERSECTENT
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